Pour un cortège « no-logo » !

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À ceux et celles qui n’ont rien à perdre et tout à gagner...

Nous vous donnons rendez-vous pour créer un nouvel outil : un cortège anti-autoritaire et anti-capitaliste car cortège no-logo n’est pas un cortège sans idées ou apolitique.

Rendez-vous mercredi 10 octobre à la Luttine, 91, rue Montesquieu Lyon 7éme.
Ouverture des portes à 19h & début de réunion à 19h30.

Communiqué aux précaires, étudiantes, lycéens, chômeurs, travailleuses, aux multitudes, aux faignants, aux utopistes, aux rationnelles, aux fous, teuffeurs, punkettes, à ceux et celles qui n’ont rien à perdre et tout à gagner...

- Ah bon !

On se fait chier en manif derrière des syndicats et des partis politiques dans l’impasse ?

On fait partis des invisibles qui poussent des cris jamais entendus ?

Pourtant on a tous vécu des moments où les « possibles » dépassent notre imagination.
Que ce soit durant le mouvement dit anti-CPE, à la Sorbonne, Bd Raspail, sur la Fac, ou dans la rue,...

Nous sommes bien conscients que d’autres formes d’activismes existent : de Seatle contre l’OMC aux manifestives ; de la commune libre d’Oaxaca aux manifs intuitives...

De telles expérimentations, plus originales, plus libres et au final plus jouissives nous donnent envie de construire, ensemble, quelque chose de nouveau.

Pourquoi ne pas commencer par un cortège, le « cortège no-logo » ?

- Qu’est ce que ça pourrait être ?

Différents principes qui nous paraissent incontournables : ce cortège se veut sans étiquette partisane, anti-autoritaire, original, anti-fasciste, anti-patriarcal, festif, anticapitaliste, et offensif !

Rien que ça ! Qu’en pensez vous ?

Tout est à faire, à construire, ce projet n’est pas restrictif mais plutôt une invitation pour tous les sans voix, ceux qui ne peuvent ou ne veulent se syndiquer, s’encarter, mais qui désirent agir, proposer, être pris en considération dans les grandes messes syndicales.

Ce cortège no-logo est un espace pragmatique. Il ne s’agit pas de se substituer aux syndicats dont on pourrait éventuellement se sentir proche mais plutôt de remplir un vide où la structure syndicale, politique ou groupusculaire, n’a pas de pertinence. Il ne s’agit pas non plus de fonder un ènième collectif, mais plutôt un « outil », une façon de faire, une convergence temporaire selon quelques principes politiques et organisationnels, le temps d’une manif ou d’une action. Une sorte de convergence dans l’action, entre différents groupes affinitaires qui possèdent chacun, leur histoire, leurs pratiques, leur identité... mais qui soit aussi capable de donner toute sa place aux personnes non organisées.
Ce cortège pourra apparaitre à n’importe quelle occasion qu’il jugera nécessaire si ses forces le lui permettent.

- On vous attend !

P.S : Le nom du cortège « no-logo » est un nom temporaire faute de mieux.
Si des personnes ont de meilleures idées, plus justes pour définir ce projet...

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  • Le 12 novembre 2007 à 20:49, par aeite - gus

    et pourquoi pas Hein ? pourquoi on continuerait à scander des slogans qui pour nous sont des évidences des putains de lieu communs ?
    et si au lieu de regarder passer,les gens que ça pourrait intéresser vraiment (pas nombreux) faisait un putain d’effort pour connaitre la vrai raison de nos revendications ? on descend dans la rue pour quoi ? pour la loi machin la directive ceci le président cela ? donc si on les enleves ça ira beaucoup mieux après ?
    moi aussi ^^

  • Le 16 octobre 2007 à 20:04

    « vous ne perdrez plus votre temps a venir vous foutre de la gueule des autres militants car entre nous c’est pas trop constructif, non ? »

    Je vois pas en quoi ce projet a de rapport avec ce foutre la gueule d’autre gens (ou peut être des flics alors... ;-) ) Pour les gens trop sérieux je précise que c’est une blague.

    « Et comment se protéger des attaques de plus en plus frequentes des corteges par les forces etatiques sans un minimum de personne qui assure la "sécu" ? »

    Là perso moi je suis contre les SO ou assimilé car en général ils sont plus là pour empécher toute initiatives que pour protéger les manifestants... Perso j’ai jamais vu un SO me protéger de la moindre charge ... Mais chui jeune... Je pense qu’au contraire faut aprendre à l’ensemble des participants à se protéger et à protéger leur voisin car si les flics ne font qu’une bouchée d’un SO de quelques dizaines de personnes, ça devient vraiment plus chaud pour eux de gérer des centaines ou des milliers de personnes qui ont un minimum de pratique et de bon sens tactique et autre...

    « mais arreter de creer des divisions par des pauvres querelles de clocher. »

    Je vois pas trop de quoi tu parle en rapport à ce texte... Les attaques viennent plutôt de gens opposé à cette idée de cortège . Je pense pas que le but soit de diviser mais plutôt de rassembler les gens qui ne viennent plus ou pas en manif et de proposer autre chose pour les gens qui en ont mare des manifs planplans (c’est pas méchant). Maintenant question efficacité c’est sur que ce n’est pas aussi efficace qu’une grosse grève générale..... Mais en attendant et vu que rien se profil à l’horizon de ce genre.... ACTION !

  • Le 16 octobre 2007 à 19:53

    .
    Je vais essayer de faire vite avec les notes que j’ai et de mémoire ; du
    coup ça risque d’être extrémement incomplét donc n’ésitez pas à
    modifier, corriger, blabla,....

    13 personnes présentes, 2 excusés.

    Je rends ce que j’ai écris en bloc :

    - On est pas la seule alternative (pas de prise de tête avec les
    syndicats par principe, autre chose à faire que de leur faire la guerre)
    - On est pas contre les syndicats (même genre d’idée, on trouve ça
    stérile dans ce cadre -la manif- )
    - On souhaiterais une convergence « technique », et de pratiques.
    - Créer le principe d’un « centre de convergence » (point de ralliement)
    dans les manifs.
    - Créer un réseau actif entre des gens qui existe déjà (Batucada
    militante, infokiosk-mobile, cuisine collective, groupe
    affinitaires,...) et projeter tout ça en manif.
    - Faire en sorte de pouvoir rallier les gens qui sont « seul », les non
    organiséEs, les gens venus sans leur potes.
    - On a abordé le fait que la com’ par le net ne suffisait pas pour
    toucher d’autres types de gens et qu’il fallait donc communiquer sur
    cette initiative par d’autre voix (bouche à oreille, affichage, ....)
    - Pas de jeunisme ( ce cortège n’est pas destiné uniquement aux djeuns)
    - Il a été évoqué la question de la masse et du rapport de force qui en
    découle ou non.
    - Mettre un nom sur ce « cortège » pour pas qu’il perde sa dimention
    politique.
    - Le nom « no-logo » ne nous satisfait pas.
    - Importance de la question des pratiques en manif, tant sur la
    sécurité, la prévention des risques, (si je puis dire) que les prises de
    décisions avant et pendant le cortège.
    - Dans les tractes « conseils en manif » rajouter une phrase pour
    encourager les gens à parler avec leurs voisins voisines de manif et ne
    pas tirer la geule.
    - Encourager l’affichage sauvage pendant et en dehors des cortèges.
    - Expliquer par le biais de tractes en quoi la police en uniforme ou en
    civil n’a rien à faire dans un cortège. Peut être plus tard (en fonction
    des forces) mettre en oeuvre ce discour.
    - Même chose sur les journalistes en expliquant en quoi les masse médias
    ne nous sont d’aucune utilité. (plus facile à mettre en oeuvre).
    - Questionner les manifestants sur la nécessité d’un SO, et de quel SO.
    - Ne pas être réducteur, ni caricatural.

    J’ai oublié plein de truc mais comme c’était une réu un peut confuse je
    ne suis pas capable de faire mieux....

  • Le 12 octobre 2007 à 10:35

    un compte rendu de cette réunion serait disponible pour ceux qui n’ont pu s’y rendre et qui l’auraient souhaité ?
    quelqu’un qui trouve l’idée intéressante

  • Le 11 octobre 2007 à 11:00

    La libre association, elle se fait sur des bases communes.
    Une manif, c’est ça : des personnes qui s’associent sur des bases communes pour agir. Les personnes ou les groupes qui appellent à la manif proposent une base sur laquelle s’associer. Libre à chacun de s’y retrouver, ou de proposer sa propre base en se prenant en main et en créant la situation de regroupement.
    Le reste c’est de l’avantgardisme à deux balles, qui suite de tes réponses :

    Mais elles n’ont rien d’intelligent ni d’offensif, et vous y etes trop attachés pour les changer vous memes. Faut bien qu’on s’en charge.

    Merci à l’avantgarde éclairée de se charger de nous guider sur le chemin de l’action, la vraie, celle qui est radicale et qui n’en veut !
    On avait besoin que l’élite radicale nous guide, nous autres qui ne savons pas penser et agir par nous mêmes...

  • Le 10 octobre 2007 à 19:16

    Ari> parce que maintenant qu’il y a des discussions plus animées, ca devient un peu encombrant de devoir attendre qu’un modo autorise la publication. Mais ca reste une question.

    L’autre> Je comprends pas ce qui te permet de deduire de ma presence dans « vos » manifs mon absence des « espaces de confrontations » ou vous n’etes pas.
    Pour etre clair et concis : dans les manifs appellées par les syndicats, tout le monde ne te ressemble pas. Vous offrez effectivement un repere pour qu’on se retrouve. Dire que vous créez la lutte est absurde. Mais le pourriez vous que ca ne vous donnerait toujours pas de droit a disposer de la manif a votre idée (en excluant ceux qui ne vous plaisent pas, par exemple). Je ne vois pas l’interet de critiquer vos habitudes en face d’individus qui savent deja ce qu’il en est. Et je ne vois pas non plus l’interet de faire passer la discussion sur un debat « qui a la plus grosse idéologie », la question de l’utilité du contact dans le perfectionnement des moyens de lutte me parait bien.

    Bien sur, cette pratique (le cortege no logo) suppose de detruire toute vision binaire. Si je passe du temps dans des lieux ou ma « pseudoradicalité » n’est pas majoritaire, c’est evidemment que ces oppositions indépassables que tu fais ne me suffisent pas. En fait, je ne vous meprise meme pas, ni vous ni vos pratiques. Mais elles n’ont rien d’intelligent ni d’offensif, et vous y etes trop attachés pour les changer vous memes. Faut bien qu’on s’en charge.

  • Le 10 octobre 2007 à 17:17

    c’est assez marrant ca comme terme :« ne plus être »noyés dans la masse« comme c’est indéniablement le cas », vous etes en manque de reconnaissance ? Organiser vos propres manifs si les pratiques des orgas et syndicats vous derangent au moins vous ne perdrez plus votre temps a venir vous foutre de la gueule des autres militants car entre nous c’est pas trop constructif, non ?
    de plus il y aura forcement une banderolle a ce cortege no logo, comment decidé sans etre autoritaire de ce qu’il y aura comme slogan dessus, sachant que les personneset presentes dans le cortege n’auront pas toute participées aux reu preparatoires ? Et comment se protéger des attaques de plus en plus frequentes des corteges par les forces etatiques sans un minimum de personne qui assure la « sécu » ?
    L’idee de cortege no logo est pas mal mais il ne faut pas commencer a cracher sur les autres pour se definir mais plutot apporter de nouvelles idées/pratiques, comment avoir des techniques collectives sans se former en masse ? En face ils sont organisés et bien armé, pas nous.
    Je reste convaincu que la diversité d’actions/pratiques est bonne et peut se cotoyer au sein d’une meme manif, mais arreter de creer des divisions par des pauvres querelles de clocher.

  • Le 10 octobre 2007 à 13:45

    T’es toujours aussi cohérent-e : ces « vieux rituels », tu les dénonces mais tu y participes.
    Incapable de te prendre en main pour organiser tes propres espaces de confrontations avec le pouvoir...
    Finalement, tu crée les conditions de ta dépendance, et tu ne fais que renforcer les bureaucrates, par ton incapacité à envisager une réelle diversité des tactiques qui soit non pas contradictoire mais complémentaires, y compris dans les formes de radicalités qu’elle met en oeuvre.
    C’est sur, c’est tellement plus « radical » de se contenter de faire la mouche du coche...
    « Les syndicats font de la merde ». Pourquoi alors t’y associer ?
    Il y a 364 autres jours dans l’année. Tu parles d’atomisation des luttes, mais celle des bureaucraties syndicales est une chose, celle que tu provoque en méprisant les formes d’actions et de lutte qui ne sont pas les tiennes (et ne correspondent pas à ta définition de la « radicalité ») ne valent pas mieux les unes que les autres.
    Tu veux éviter l’atomisation ? Commences donc par définir d’abord ce que tu défends, avant de cracher sur la manière de faire des autres.

    Je reprenais le terme « ouvert et constructif » pour répondre au message précédent. Je me contrefout que vous le soyez ou non, je constate juste une belle incohérence.

    Pour ce qui est des mouvements de grève, t’as pas du participer à beaucoup d’entre eux pour ne pas voir que ce sont encore les sections syndicales qui sont à l’initiative des luttes dans les boites.
    Ca n’enlève rien à l’intérêts des autres formes de luttes et des luttes hors des boites (des chômeurs, diandiants, totos etc...), mais ça remet les choses à leur place :
    L’immense majorité des manifestant-e-s dans les manifs syndicales sont là parce que des sections syndicales, qu’ils ou elles connaissent, ont appelé à la grève ce jour là. C’est pour cela qu’il y a 50 000 personne par exemple à Lyon dans la rue certains de ces jours là, alors que dans n’importe quelle manif « politique », tu dépasses rarement les quelques milliers.
    tu peux continuez à nier cette évidence, mais ça n’empêche pas que soit tu penses que ces journées sont nuisibles, et dans ce cas là tu est tout à fait fondé à ne pas y participer, soit tu devrais par honnêteté reconnaitre que les syndicats que tu conchies, ce sont eux qui rendent ces journées d’action possible. On peut espérer mieux, trouver ça insuffisant, loin de ce qu’il faudrait, mais je doute que tu puisse nier cette réalité.

    tu résumes en bonne partie ta préoccupation « montrer du doigt les (salauds !) de syndicalistes ». C’est toujours plus facile que s’attaquer au pouvoir.

    Encore une chose : rien à foutre des vitrines que tu brises, je suis pas proprio, je vais pas pleurer pour de la casse.
    Mais ta pensée binaire « les barricade n’ont que deux côtés » (les reste de l’avant-gardisme à la mao) n’est que la caricature inversée de celle des bureaucrates syndicaux. Entre leurs crapulerie collabo et ta pseudo-radicalité, il y a au moins une convergence, l’impossibilité d’envisager qu’on peut justement utiliser différents modes d’actions, de manière intelligente et offensive.

  • Le 10 octobre 2007 à 13:37, par Ari

    A part ca, il serait pas temps de lacher la moderation à priori ?

    Euh, pourquoi ? Tu peux préciser ?

  • Le 10 octobre 2007 à 09:36

    On ne tient pas a etre ouverts ou constructifs, si cela signifie s’interdire toute subversion de vos vieux rituels.
    Bien sur, si l’on part du princie qu’on désire l’autonomie juste pour faire coincider nos pratiques et notre orgeuil, cela peut paraitre stupide. Mais le fait est que notred orgeuil n’a pas grand chose a voir la dedans, et que les syndicats font de la merde. Il faut essayer de resoudre ce probleme, et accepter votre definition de ce que doit etre notre autonomie, c’est à dire une atomisation encore plus poussée des luttes, ne semble pas etre une solution adequate.

    Je me demande si tu es convaincu par tes propres mensonges, sur le role des syndicats dans la « création des situations de lutte », sur l’interet de l’isolement et de l’uniformisation de cette situation de lutte dont tu revendiques (au nom des syndicats au moins) la proprieté.
    Peut etre que tu as simplement oublié que les manifs ne rassemblent pas que des militants purs, mais qu’on peut aussi y trouver des feignantes, des coleres, des amours et des amitiés, des chiens, des diantdiants, des lycéennes, des gars qui sont la parce que c’est un beau jour pour crier dans la rue, des fractions, des contradictions, des gars (les memes ?) qui aiment bien faire chier les SO, des juifs allemands, des filles qui s’amusent à dissoudre toutes les valeurs, etc. Y’a meme des casseurs, des emeutiers, des irresponsables, des totos et des decompos. Nous sommes tous plus ou moins des parasites, et on s’en fout. Nous serons toujours pas tres loin de toi, parcequ’on s’amuse encore un peu dans « vos » manifs, qu’on y a des ami-es, des ami-es en puissance, et parce que comme ca on peut te montrer du doigt.

    Parasitons, detournons, crachons au visage de ces messieurs. Il en restera bien quelquechose.

    A part ca, il serait pas temps de lacher la moderation à priori ?

  • Le 10 octobre 2007 à 00:29, par

    Juste pour répondre au premier commentaire :

    - ce cortège no-logo c’est justement pour les gens qui manifestent sans étiquette et donc sans affiliation particulière, en général ou ponctuellement, quelques soient les raisons s’il y en a, et qui se retrouvent dans les principes proposés : anti-autoritaire, etc... et qui feraient le choix de ne plus être « noyés dans la masse » comme c’est indéniablement le cas...

    - c’est pas forcément un cortège d’autonomes qui se prépareraient à la confrontation et l’action directes pour les prochains et inévitables conflits sociaux, mais un espace d’expression proposés à tous les individus quels qu’ils soient qui ne se reconnaissent pas ou plus dans les organisations traditionnelles. Si les principes de base sont anti-autoritaire, etc... ma grand mêre devra pouvoir s’y sentir bien si elle partage les idées qui seront échangées au sein du cortège, les valeurs, l’esprit, etc... même si elle est pas trop action directe ou même libertaire ... (elle pourrait le devenir ?) en l’occurence, elle devra aussi y être en sécurité !

    En tout cas y a rien de fixé, tout est à faire, à décider consensuellement entre les gens qui décideront d’y participer, c’est pourquoi une réu est proposée. Avis aux pessimistes et aux critiques...

    dZx / Resistances Lyon

  • Le 9 octobre 2007 à 17:55

    le cortege avec ou sans logo est un faux debat a mon sens, par contre je cite « il était nécessaire d’apprendre à devenir des foules intelligentes, capables d’évaluer et de tester cette force d’effraction dont nous sommes capables. Se mouvoir rapidement et de manière aléatoire, faire front, dresser des obstacles mais aussi savoir se protéger des gaz, maîtriser sa peur ou comment réagir en cas d’arrestation » me parait beaucoup plus pertinant, il n’en tient qu’a toi/vous de lancer des formations sur ces themes car faire simplement un cortege no logo lors de manifs ne fera/n’apportera rien de plus que les corteges d’orga ou syndicats.

  • Le 9 octobre 2007 à 15:23

    En quoi commencer par pourrir ce qui se fait (les syndicats et les manifs syndicales) tout en y participant c’est être ouvert et constructif ? Moi j’appelle ça de l’incohérence...
    Cette initiative peut être un plus intéressant, mais certainement pas en se définissant par opposition et sur ce ton de mépris envers des espaces dont elle entend par ailleurs profiter.
    L’autonomie par rapport aux partis et aux syndicats, c’est tout à fait louable comme objectif, mais en se donnant les moyens d’aller jusqu’au bout de la logique : en se prenant en main d’un bout à l’autre pour créer des situations de lutte, et pas en attendant des autres qu’ils le fassent pour soi pour ensuite leur cracher à la gueule.
    c’est ça la réelle diversité des tactiques, et l’autonomie réelle.

  • Le 8 octobre 2007 à 19:40

    moi jtrouve ça cool cette diversification des tactiques et ce détachement pris avec les syndicats et partis, tout en rappelant évidemment qu’on peut parfois s’en sentir proche, qu’on milite, qu’on lutte avec des gens supers qui sont dans des partis, syndicats !! C’est dingue de se mettre à taper sur un embryon de développement de quelque chose d’autre ! Surtout que c’est fait dans un esprit ouvert, et carrément participatif. De quoi ont peur les gens qui paraissent presque refuser le droit à cette nouvelle forme de vie politique d’exister ? De continuer à participer à l’écroulement de partis et syndicats dépassés ? Perso quand je vois un Service d’Ordre de la CGT livrer des manifestant-e-s à la police, je me dis qu’on a bien besoin d’inventer autre chose....

  • Le 8 octobre 2007 à 15:37

    Au moins cette proposition de réunion à la mérite de susciter les réactions. Par ailleurs, c’est assez relou cette facilité à critiquer la diversité des tactiques, et je pense que cet appel est clair là-dessus, il ne s’agit pas d’être en opposition avec la tactique de syndicats comme la CNT, elle est juste autre. Et la critique envers les syndicats s’adresse je pense avant tout aux grosses centrales, dont les appels à des grèves d’une journée sont questionnables, sans pour autant nier la sincérité de la base comme on dit. Bref, j’arrive très bien à imaginer la pertinence politique et stratégique d’un cortège informel d’individu-e-s, qui peuvent très bien par ailleurs être encarté-e-s (ouh le gros maux...) ici ou là, c’est pas la question pour moi. Et effectivement ce cortège répondrait à des situations problématiques qui se sont posées quand des individu-e-s « »profitent« » d’un cortège d’orga(s) (qui appelle(nt) donc sur certaines bases de « comportements » implicites) pour faire d’autres choses pas forcément bien vue par la/les dite orga(s) pour des raisons légitimes, mais dont la « gestion » de la situation n’a pas été des plus heureuse. Bref, on est pas obligé de marcher ensemble tout en tirant dans le même sens.

  • Le 8 octobre 2007 à 15:00

    La forme manifestante n’est pas une instance représentative dans le cadre de laquelle il s’agirait de faire valoir des revendications « raisonnables » ou bien de « faire masse ». Elle prend corps dans sa puissance de surgissement, dans sa capacité d’effraction et de débordement dans un espace public où les seules possibilités actuelles d’exprimer notre colère sont soit autocensurées, (service d’ordres et délations...) soit violemment réprimées(violences légales, comparutions immédiates...).

    Le seul « nous » pertinent se situe dans l’action, aucun mot d’ordre pour faire collectif, pas de représentation. La multiplicité comme dirait l’autre, ceux pour qui la France telle qu’elle est n’est pas vivable, ceux qui sont en guerre...

    Un soir de deuxième tour d’élection, deux mille personnes sur la place Bellecour qui se rassemblent pour attaquer la légitimité même de la démocratie:aucun appel préalable à manifester, aucun slogan, aucune revendication, juste la volonté de faire vaciller le pouvoir en place.

    Les actions de répressions qui ont eu lieu lors des dernières attaques menées contre les forces de coercition étatiques nous ont montré qu’il était nécessaire d’apprendre à devenir des foules intelligentes, capables d’évaluer et de tester cette force d’effraction dont nous sommes capables. Se mouvoir rapidement et de manière aléatoire, faire front, dresser des obstacles mais aussi savoir se protéger des gaz, maîtriser sa peur ou comment réagir en cas d’arrestation.

    Il nous reste à inventer les formes pour mutualiser ces outils, pour s’entraîner, et même si cela doit prendre du temps. Le regroupement « no-logo » en est certainement une, il y en a d’autres et il en faut d’autres. Tout ce qui rapprochera ceux pour qui le monde n’est pas vivable, qui nous permettra de nous outiller de manière adéquate pour faire face à l’ensemble des dispositifs de contrôle auxquels nous nous affrontons.

  • Le 7 octobre 2007 à 12:39

    Oui, le choix est clair : on peut très bien se prendre en main et organiser ses propres manifs et actions, en dehors des organisations et des groupuscules... Plutôt que d’y venir et de gueuler sur leur caractère « archaique » et « autoritaire »....
    C’est un peu comme se pointer dans une boulangerie et essayer de convaincre pendant 2 heures le boulanger de se mettre à vendre des photocopieuses...

    Mais oh, zut, ça fait trop de boulot de se prendre en main de manière autonome jusqu’au bout, et on prend le risque d’être une poignée....

  • Le 6 octobre 2007 à 16:08

    Je pense effectivement qu’il faudrait trouver un autre nom à ce genre de cortège car ce genre de réflexion on va toujours l’entendre. Maintenant, on doit savoir que quand on parle de no-logo c’est un no-logo de partis ou de syndicats. A savoir que c’est un groupe ou cortège qui n’acceptera pas la récupération politique... Enfin c’est comme ça que je vois le truc. Maintenant je vois pas un cortège sans banderoles, tracts, slogans...

  • Le 6 octobre 2007 à 15:11

    C’est sur que ton commentaire (contrairement a des commentaires critiques au dessus) est lui très politique et constructif....

    Je vois bien les réactions des militants pros. A chaque fois qu’il y a une nouvelle initiative qui change un peut de l’habitude on s’échine à critiquer, de manière négative, plutôt que d’essayer de voir ce qui pourrait marcher. C’est sur qu’en ce moment tous va pour le mieux dans le monde militant et que les outils en place sont largement suffisant pour contrer les offensives des patrons et consorts... On le voit tous les jours... Alors si le problème c’est l’énoncé « cortège no-logo » c’est pas grave ça se change. Si le problème c’est le contenue politique ça se décide avec les gens qui font vivre le cortège pas sur des manifeste ultra intéressant mais ou au final presque plus personne se retrouve dedans. C’est ça le vrai problème trouver une structure assé souple pour fédérer des gens sur certaine pratique sans être un mic-mac politique ... Au fait c’est quoi des vrais gens ?

  • Le 6 octobre 2007 à 15:02

    as tu bien lu cet embryon d’appel ?
    En quoi il serait intéressant de tracher la CNT ? C’est juste que la CNT en tant que syndicat, qu’on le veuille ou non, a une certaine tendance à vouloir être « respectable » pour pouvoir défendre efficacement des travailleurs ; et c’est leur « job ». Donc je vois mal, par exemple, dans l’état actuel des choses, la CNT drapeaux au vent attaquer une grosse enseigne multinational par exemple car ça créerait trop de tension au sein même du syndicat. Ensuite y a des gens qui aime bien la CNT mais qui sont pas syndiqué pour des raisons différentes (pas de taf, précarité, pas les bonnes rencontres humaines,...) et du coup suivent le cortège CNT faute de mieux. Hors comme ces personnes suivent un cortège où ils n’ont rien préparé on se retrouve avec une situation de cortège sympa car on voit les potes mais quand même autoritaire pour le moins non auto-gestionnaire. Et ça c’est dommage... non ?

  • Le 5 octobre 2007 à 21:17

    On peut très bien s’organiser en dehors des organisations et des groupuscules. Laissons le choix plutôt que d’imposer un système peut-être archaique pour certains, en tout cas souvent trop autoritaire. Offrons le choix...

  • Le 5 octobre 2007 à 21:11

    Mais non essayez de comprendre un peu...

    Le « cortège no-logo » fait partie d’une manifestation plus vaste.

    Cela n’empêche nullement celles et ceux qui veulent apparaître derrière une banderole d’une organisation de la faire.

    Mais c’est vrai qu’il y a plein de gens qui ont du mal à se mettre au sein d’une organisation, mais qui pourtant ont envie d’agir. C’est ici que le « cortège no-logo » prend son rôle pleinement en tentant de rassembler celles et ceux qui le désirent dans des actions communes lors de cette manif.

    C’est juste au contraire plus démocratique, puisque cela permet plus à chacun, chacune de trouver sa place et ainsi de permettre peut-être à plus de gens de participer aux manifs.

    C’est comme ça que je vois les choses.

  • Le 5 octobre 2007 à 20:04

    Ca n’a aucun contenu politique ce truc. Il suffit pas de dire « on est pas apolitique » pour ne pas l’être. C’est sympa la révolte pure, mais ca veut rien dire. Les mouvements s’organisent avec les vrais gens, pas en petite communauté rebelle...

  • Le 5 octobre 2007 à 19:52

    Il y a un brin de contradiction dans cet appel.
    Il est tout à fait respectablequ’un certain nombre de personne ne veuille pas rejoindre une organisation syndicale, politique, un groupe un collectif, etc... et avoir une expression autonome.

    Il est moins respectable de commencer, pour se définir, à cracher sur « les syndicats », en parlant de « messe syndicale » et « d’impasse », tout en se rendant aux manifestations qui sont précisémment organisées par ces mêmes syndicats.

    Pourquoi ne pas être cohérent-e-s jusqu’au bout et déserter ces « messes syndicales » en essayant d’organiser vos propres manifs « festives, offensives, etc... ».
    Pourquoi vous obstiner à « vouloir être pris en considération dans les grandes messes syndicales. » que vous conchiez par ailleurs. Pourquoi ne pas organsier vos propres manifs. Peur d’être une poignée ? Peut être alors que ce que finalement ces « messes syndicales » ont elles au moins un intérêts : celle de vous permettre d’exister, de vous définir par opposition...
    On est bien loin de l’autonomie... Ca ressemble plus à de la dépendance et à l’envie d’exister désespérémment face à un interlocuteur, bref à ce définir par rapport à ces mêmes structures que vous dénoncez comme « dans l’impasse ».
    Pas l’impression que vous pourriez aller au bout de la logique : soit respecter ceux qui ne partagent pas votre tactique, soit ne pas s’obstiner à aller à leurs « grands messes » et se prendre en main pour organiser des situations confrontationnelles.
    Parce que reste encore que ces syndicats (que vous amalgamez avec leurs bureaucraties), sont eux aussi une minorité combattives et qu’au lieu de leur cracher à la gueule, vous pourriez plutôt cracher d’abord à la gueule de l’Etat et des patrons, par les actes, sans considérer que ce qui ne répond pas à votre définition de la radicalité c’est forcémment de la merde.

    Par ailleurs, c’est bien de vouloir construire des « situations plus jouissives ». Ce serait bien aussi de construire des situations qui permettent réellement d’arrêter le rouleau compresseur du pouvoir.
    Et je doute que ça soit toujours « jouissif » sur le moment (parce que quand le pouvoir se sent en danger, il réagit systématiquement par la violence, et ça, je doute que ça soit très « jouissif ». Parce que dès fois la « jouissance du moment » renforce l’impasse et la frustration quotidienne.

  • Le 5 octobre 2007 à 16:21

    Qu’est-ce que ça peux bien faire qu’il y ai des logos ou non ?
    Dans cette forme là je vois ça comme un machin anti-CNT, anti-RASH... une façon de donner encore moins de poids et de visibilité à tous ces collectifs qui pourtant en auraient bien besoin.

    Chacun est tout à fait libre d’afficher ses couleurs, ses « logos » ; rien ne vous empêche de participer aux manifs sans être liés en aucune manière à un quelconque collectif...

    Et après les cortèges no-logo, on aura quoi ? Les manifs no-slogans ? ^^

  • Le 5 octobre 2007 à 14:48

    Un cortège « no logo », ça serait un cortège avec un logo « no logo » ? nan ?

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